Mandataire commercial
Notion
Le chef d’entreprise n’a souvent pas le temps ni les moyens de gérer toutes les affaires de l’entreprise seul. Il a souvent besoin d’une personne de confiance pour le seconder. Cet employé doit avoir certains pouvoirs de représentation de l’entreprise, notamment pour pouvoir effectuer certaines opérations ou conclure des contrats au nom de l’employeur.
Fondé de procuration ou mandataire commercial
Suivant la confiance qu’il place en l’employé et sa volonté de garder le contrôle sur les affaires de l’entreprise, l’employeur souhaite attribuer plus ou moins de pouvoirs de représentation au collaborateur.
L’employeur pourra nommer le collaborateur simple représentant commercial, fondé de procuration ou mandataire commercial. Ces trois types de représentation ont chacune des limitations légales propres.
Principe
En règle générale, le mandataire commercial peut conclure tous les actes exercés habituellement au sein de l’entreprise, ce qui exclut les actes extraordinaires. Cette notion est parfois difficile à cerner et dépendra du cercle d’activités de l’entreprise.
Pour plus de clarté, il est recommandé de préciser par écrit les pouvoirs de représentation du collaborateur.
Abus
Il arrive que le mandataire commercial outrepasse ses droits et conclue des affaires au nom de l’entreprise qu’il n’avait pas le droit de conclure. Les tiers de bonne foi avec qui le mandataire commercial a conclu ces affaires sont protégés par la loi. L’entreprise sera parfois liée par les actes effectués sans droit par un de ses mandataires commerciaux.
Retrait des pouvoirs
Lorsque l’employeur n’est plus satisfait des services du mandataire commercial ou que ce dernier abuse de ses pouvoirs, l’employeur lui retire parfois ses pouvoirs de représentation de manière unilatérale. En a-t-il le droit ? En va-t-il de même lorsque l’employé n’a pas commis de faute ?